vendredi 8 avril 2011

D'immigrer ou de ne pas immigrer?

Pour pouvoir répondre a cette question, il faut premièrement savoir ce que nous attend là-bas. Le processus d’immigration n’est pas si facile. On peut s’attendre à plusieurs difficultés en arrivant sur place : des gens qui nous regardent autrement, des édifices qui ne rassemblent pas à celles qui nous sommes habitué voir chaque jour, des nouvelles règles de comportement, une diversité de nationalités à connaitre et a rencontrer au quotidien. Quelles sont les difficultés liées à l’immigration?Pour la plupart des immigrant ils sont les mêmes. 
J’ai essayé d’analyser les plus répandues, mais ça ne signifie pas qu’il n’aura pas d’autres, plus personnelles pour chacun ou chacune.



  L’adaptation

Les gens qui arrivent au Québec, vivent inévitablement un choc culturel, dans les premiers mois suivant leurs arrivées. La culture, le climat, la langue parfois et les habitudes de vie sont tous des nouveaux éléments auxquels ces personnes doivent faire face. Le nouveau milieu viendra confronter les valeurs, les croyances, les coutumes, normes et règles acquises dans la culture d’origine.
J’ai des amis qui habitent Montréal. Ils m’ont dit que c’est assez difficile de vivre dans un milieu inconnu. Mais, le plus difficile c’est de s’adapter de point de vue psychologique. Il faut laisser tout les stéréotypes, les limites et les vieilles visions de la vie dans son pays d’origine et commencer à absorber le nouveau.

  La barrière linguistique

Il y a beaucoup de gens qui immigrent au Québec en sachant la langue française. D’après les dernières données statistiques, les trois pays, qui fournissent le plus grand nombre d’immigrants au Québec sont- l’Algérie, le Maroc et la France. Le défi pour les immigrants de ces pays sera plutôt l’emploi de la langue anglaise. C’est bien de connaitre le français, mais c’est mieux de connaitre les deux langues. Pourquoi…c’est simple, si on prend n’importe quelle offre d’emploi, on verra le bilinguisme obligatoirement demandée par l’employeur. D’un autre côté, nous voyons dans la même liste de pays la Chine, la Colombie, l’Iran etc. Les natives de ceux-ci pourrons avoir des difficultés linguistiques, notamment en apprenant une langue différente, et puis sur place en s’habituant avec l’expression québécoise. Une immigrante moldave m’a dit un jour, qu’elle aura préféré habiter dans un milieu anglophone, à cause des difficultés de communications parvenues avec l’expression québécoise. Je dirai, qu’il ne faut pas sous-estimer les possibles difficultés linguistiques qui peuvent arriver au Québec.

 L’accès au marché de travail

Les immigrants se frappent entre autres à trois handicaps lors de la recherche d’emploi, soit la manque d’expérience locale, la méconnaissance du marché de l’emploi et l’absence d’un réseau des connaissances. Occuper un emploi est d’une part une source de valorisation et donne le sentiment d’être utile et favorise d’autre part l’intégration de la personne dans son milieu.

 L’ouverture de la société d’accueil

De manière générale, les québécois se présentent très ouverts et reçoivent les immigrants assez chaleureusement.  En fait, c’est normal, c’est une société composé des immigrants. J’ai trouvé un article très intéressant sur la région Saguenay-Lac-St-Jean un jour. Apparemment les   habitants de cette région ont été réticents vers les immigrants pendant une période assez longue de temps. Ils se sont ouverts peu à peu à ces nouveaux arrivants, qui ont été longtemps perçus comme des voleurs d’emploi. L’ouverture des gens de la société d’accueil influence également l’intégration des immigrants. Voila pourquoi c’est important de bien étudier la future région d’établissement du Québec.

En fait, toutes les difficultés devront devenir des petites inconvenantes à surmonter pour obtenir du succès dans une nouvelle vie.


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