Les demandes d'admission en formation infirmière, pour septembre prochain, enregistrent une baisse de 6 %, au premier tour, au collégial.
Il s'agit d'une première diminution en quatre ans. Bien que ce premier tour ne soit qu'un indicateur des inscriptions réelles à venir, l'Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec y voit un effet possible de la courbe démographique à la baisse chez les jeunes Québécois.
Le nombre de jeunes de 16 à 19 ans pourrait en effet diminuer d'environ 20 % d'ici 2020. Or, les inscriptions aux programmes de formation semblent étroitement liées à la courbe démographique des jeunes, et ce, tant pour la profession infirmière que pour l'ensemble du marché du travail.
Pour l'automne prochain, il y a près de 350 demandes d'admission en technique de soins infirmiers de moins, à ce jour. Plus particulièrement, les demandes en provenance d'élèves de 5e secondaire ont reculé de 7 %. Les données ne sont pas encore disponibles sur les demandes d'admission à l'université en sciences infirmières.
En 2010-2011, près de 5500 étudiants avaient choisi la profession infirmière, un nombre en croissance de 42 % depuis les cinq années précédentes, selon l'Ordre.
Les étudiants en soins infirmiers représentent par ailleurs plus de la moitié de l'effectif étudiant inscrit à un programme technique du secteur de la santé dans les cégeps du Québec.
Les hommes ne représentent qu'environ de 15 % des inscriptions en soins infirmiers, tant au cégep qu'à l'université. Les soins infirmiers sont toujours considérés comme « non traditionnels » pour la gent masculine.
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