Moins de Québécois envisagent de prendre des vacances cet été. Les raisons: budget insuffisant, charge de travail importante, angoisses professionnelles.
Un sondage de CAA-Québec indique que 70 % des Québécois ont l’intention de prendre du repos durant la période estivale: une diminution de 10 % en comparaison à 2010.
« Avec les téléphones intelligents, les courriels accessibles en tout temps, on devient enchaîner à notre travail. C’en est presque vital pour plusieurs... surtout les chefs d’entreprises ou les travailleurs autonomes », justifie François Lefort, psychologue du travail.
37 % ne décrochent pas
En 2010, 37 % des travailleurs sont restés en contact avec le bureau. Florent Francoeur explique cette statistique par le désir d’impressionner les collègues.
« On veut être parti et que ça ne paraisse pas », note-t-il en ajoutant que c’est la responsabilité des employeurs d’encourager l’employé à décrocher.
« Si la seule façon pour le vacancier d’être capable de s’abandonner pleinement est de suivre les activités du boulot, ça vaut la peine qu’il consulte ses courriels », explique François Lefort.
Il suggère, en période de vacances, de limiter à 15 minutes par jour le temps alloué au travail si nécessaire.
Semaines de vacances des travailleurs autonomes (2010-2011) :
Moins d'une semaine : 7%
1-2 semaines : 25%
3-4 semaines: 36%
Cinq semaines et plus : 26%
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